murs helmshore

La régénération des paysages industriels peut s'avérer problématique lorsqu'il s'agit d'évaluer la compétence des structures laissées sur place. Les filatures de coton et de laine des régions pennines se caractérisaient par la construction de murs de bâtiments qui servaient également de structures de retenue de la terre. Longtemps après la démolition de ces bâtiments, les murs d'extrémité restent souvent en place en tant que murs de soutènement isolés. Dans certains cas, il n'y a que peu de traces de la conception de la structure d'origine ou de sa capacité à conserver ce rôle, la plupart de ces constructions étant le fruit d'une ingénierie "empirique".

Quelques années plus tard, comme dans le cas présent, on ajoute un lotissement au niveau supérieur, un mur en parpaings pour augmenter la hauteur, une augmentation de la pression de l'eau et le mur de 8 mètres de haut s'écroule. Le défi de reconstruire le mur a ensuite été entravé par la métamorphose du site du moulin en un paysage boisé qui en limitait l'accès.

La tâche a été confiée au système de blocs Leromur qui, grâce à sa forme sèche, a pu être facilement déplacé le long d'un étroit chemin temporaire avant d'être hissé en position à l'aide d'un manipulateur mécanique télescopique. Avec un angle de 75°, le mur a créé un effet de contrefort naturel pour les strates variables laissées derrière l'effondrement. En utilisant l'étude Betocalcul Design, un remblai structurel a ensuite été incorporé, le mur fonctionnant immédiatement au fur et à mesure de l'avancement de la construction.

Des éléments Leromur de couleur chamois ont été utilisés et, grâce à leur finition en pierre fendue, ils se sont rapidement fondus dans les pierres de Pennine qui les entourent. La nature ayant régénéré le bois inférieur, le mur est désormais en harmonie avec son environnement.